Incapable de dormir, Kevan fixait le plafond de la maison de reforme au sud de Florancia. Après quinze ans dans cette demeure, il arrivait finalement à maturité et de ce fait il fut autorisé à quitter cette infâme prison qui l'éduquais maintenant depuis ses trois premières années de vie. Comme dans plusieurs cas, tout aussi pathétique que le sien, il était sans famille et cela l'importait peu ! Il avait développer une grande autonomie, l’habileté à dialoguer de façon particulièrement efficace avec les gens et des aptitudes toutes aussi impressionnantes dans la manipulation. Après avoir fait son possible pour compliquer la vie des superviseurs de la maison, qu'il se plaisait à surnommer « le poulailler », pour l'avoir rempli et de poules et autres animaux une fois. Il s'était rapidement rendu compte qu'il ne gagnerai rien à jouer contre l'autorité. Dès l'age de onze ans, il est devenu un modèle à suivre. Il n'a jamais agis ainsi par gentillesse envers les autres, mais toujours et uniquement dans son propre intérêt. Très peu apprécier de ses paires pour cette raison, il fut insulté à plusieurs reprise et surnommer « fils de siegrid »… Ce qu'il avait toujours vue comme un compliment. Kevan avait effectivement une forte autorité sur les autres enfants de la maison, ayant d’ailleurs reçu le titre de veilleur, il pouvait faire et faire faire ce qu'il voulait aux autres. Le problème était cependant, qu’il doutait du résultat de ses compétences en dehors de la demeure où il a grandi. Voilà ce qui l'empêchait de dormir en cette chaude matinée de juin. Ce n'était certainement pas la liberté dont il allait jouir qui le dérangeait mais plutôt l'inquiétude que l'inconnu lui amenait. Sans aucune sécurité, ne connaissant personne et particulièrement incertain d'arriver à se servir des autres pour évoluer, il semblait contrarier. Pour se rassurer il repassait les apprentissages acquéri, qu'il jugeaient utiles à son insertion dans la prestigieuse et glorieuse société Landolor. Son mentor, un ancien haut placé de la garde rouge, l'avait suivit à la trace lorsqu’ il était à la maison de reforme. Ceci était relativement étonnant dans ce genre d'endroits ou, plus souvent qu'autrement, les jeunes étaient laissé à eux même. Kevan avait donc eu le privilège d'apprendre autant qu'il le souhaitait, bien conscient de cet avantage il en avait même abusé. Cours de diction, prose et poésie, les bonnes manières et la galanterie n'avait plus aucun secret pour lui. Il se considérait donc comme un diamant dans un tas de gravier. Dans un sens, il avait effectivement raison. Choyer par l'institution, il était beau, athlétique, sophistiqué et intelligent. Toutes ces qualités n'avaient d'égale que sa mesquinerie et sa présomption. Son mentor lui appris la base du combat, mais il insista premièrement sur l’honneur, le respect, la retenue, la distinction et la loyauté. De son coté, Kevan faisait son grand possible pour mettre en pratique ce qu'il apprenait. Contrairement à toutes les autres personnes présente dans la maison de réforme, Kevan avant un grand respect pour son mentor, et il était, le seul en qui le jeune homme avait une confiance absolue. Un bref sourire lui apparut a ses lèvres, ses souvenirs le consolait face à ce sentiment d'insécurité qui lui était pratiquement inconnu. Un air serein traversa son visage, il se leva hors du lit, pour observer sa chambre et le paysage qu’offrait sa fenêtre garnie de gros barreau de métal qui ne l’avait jamais vraiment empêcher de sortir lorsque l’envie lui prenait. De sa somptuosité caractéristique, il se dirigea vers son placard, ensuite vers la commode et aux autres endroits ou il rangeait ses choses à fin de remplir ses petits sacs. Après avoir préparé ses bagages, il prit le temps de s'asseoir à nouveau sur son lit, la tête haute il regarda le tiroir du meuble situé à coté de son lit, prit sont livre de théologie et ouvrit la première page. Une lettre tomba sur ses genoux, comme à son habitude il retira l'enveloppe avec soin, pour admirer le tout petit bout de parchemin qui vieillissait à l'intérieur depuis plus longtemps qu'il n'arrivait à se souvenir. « Soit sage, ta destiné est grande », signé C.L. Kevan portait peu d'importance à ces initiales, mais il trouvait agréable de se dire qu'il aurait effectivement une grande destiné. Les heures passèrent et les superviseurs se levaient, Kevan méditait encore sur son avenir. Jusqu'au moment où le propriétaire vint cogné à sa porte. Il esquissa un bref sourire, qui ne fut pas reciproque et invita Kevan à se lever. Il saluat quelques camarades qui ne le détestait pas trop, décendit du dortoir pour se retrouver face à la porte d'entré. Porte cadenacé par une dizaine de système de sécurité, que l'on avait fait installé après chaques fugues que Kevan avait fait. Un drole de sentiment lui traversa le corps quand, cette fois-ci, ont lui ouvrait simplement la porte. Il signa rapidement quelques papiers, écouta vaguement les conseilles du propriétaire, sur les adresses des institutions qui viennent en aide au démunit. Cependant le propriétaire lui fit un large sourire en lui disant que Kevan ne serait probablement jamais démunit puis il ouvrit la porte. À quelques pieds de la ce tenait deux montures blanches comme neige, l'une d'elle était monté par un noble visiblement àgé qui souriait grandement à Kevan.
-Mais bien le bonjour neveu, je me présente. Sir Cedric LeGrand, mousquetaire du glorieu empire Landolor.
*Dit il avec simplicité juste avec de glisser de son fidèle destrier*
Kevan semblait arriver maintenant à s'expliquer les avantages qu'il avait eu, mais il ne s'expliquait aucunement qui était cette personne. Pourquoi si il etait bien son n'oncle et un noble il n'avait point donné signe de vie avant. Les questions se bousculaient dans la tête de Kevan, mais visiblement il devrait suivre son... oncle pour en apprendre plus sur cette famille... LeGrand.