Température anormale

[Kendal, Makadok]

Quelques jours s’étaient écoulés depuis la mort de la Reine araignée. Kendal séjournait désormais chez le guérisseur, l’entaille à l’épaule le faisait souffrir, et ses côtes fracturées lui faisaient un mal torride.

Et cette foutu chaleur étouffante n’arrangeait rien. Kendal dut demander à maintes reprises de la neige et des compresses bien froides afin de se soulager.

C’était pourtant l’hiver à l’extérieur. Cette saison si froide que même les Makadoks étaient obligés, à l’occasion, de porter quelques peaux de daims afin de se couvrir. Mais là, on eut dit le printemps. La neige fondait ci et là. Pourtant, le printemps n’était que dans deux mois.

Cela troublait Kendal. Le jeune Khorim Bazookum avait remarqué cette chaleur il y a de cela des semaines. Cependant, il avait attribué la cause aux araignées. Ces dernières étaient en un nombre incalculable sous leurs pieds. Et, évidemment, cela devait réchauffer le sol et les environs.

Mais, la grande majorité des araignées étant morte, la température aurait du revenir à la normale. Ce qui ne fut point le cas.

Kendal avait aussi attribué ça par la suite à sa fièvre, causée par ses blessures et tout. Mais voilà qu’il commençait à se sentir mieux. Et que la fièvre n’était plus présente.

Que se passait-il? Kendal se le demandait bien… À sa sortie du guérisseur, il allait s’informer auprès des autres races, voir si le phénomène était à la grandeur de Profania, ou s’il ne s’agissait que de Haûluk et ses environs.


[hrp]Je ramène ici une vielle animation Makadok qui ne s'était pas terminée. Je ne sais pas si c'est OK, mais je l'ajoute tout de même.

J'attend d'avoir le ok de Xzar, ou autre GM, avant de continuer à poster.[/hrp]

[Kendal, Makadok]

Le printemps faisait subtilement son apparition. Kendal achevait sa convalescence chez le guérisseur. Ses blessures allaient de mieux en mieux.

À sa sortie, quelle ne fut pas la surprise du Makadok de constater que la chaleur agaçante régnait toujours. Et c’était bien pire maintenant que le printemps se pointait. Il n’était dès lors plus question de ruissèlement d’eau ci et là, mais bel et bien de marécage en plein cœur de Haûluk. La situation était alarmante. Il fallait à tout prix trouver une solution sur-le-champ.

Le jeune Khorim Bazookum décida donc d’aller vérifier l’état territorial d’Haûluk, question de voir si le phénomène s’étendait ailleurs. Cependant, il n’eut pas fait quelque pas, qu’un gigantesque monstre de terre s’interposa devant lui, démontrant une attitude des plus hostiles. Stupéfait, Kendal recula de quelque pas. La bête, quant à elle, leva son grand bras de pierre et tenta de l’abattre sur le Makadok. Ce dernier était en danger.

À peine eut-il le temps de se saisir de sa hache et de parer efficacement la prochaine attaque. Et il se rendit compte à ce moment que ses blessures n’étaient pas guéries complètement.

Affronter cette bête de pierre était du suicide. De plus, la hache ne lui ferait aucun effet, sinon l’énerver davantage. Kendal prit donc ses jambes à son cou et déguerpit en vitesse. Fort heureusement, le monstre ne se mouvait pas aussi vite.

Il courut jusqu’à l’extérieur de Haûluk, où à sa grande surprise, des dizaines d’élément de terre attendait! Le Makadok était bien mal barré. Il tenta toutefois de se frayer un chemin au travers de ces destructeurs, jouant de sa hache aveuglément. Et il y parvint. Cependant, derrière lui, il entendit un son des plus horribles. Le destructeur venait de prononcer quelque chose. Kendal ne patienta pas longtemps pour le découvrir : une gigantesque pierre enflammé lui fonçait droit dessus. Les monstres de pierre usaient de magie!

Le Bazookum continua sa course folle, jusqu’au frontière du territoire. Haûluk était assiégé, et il ne pouvait rien y faire… du moins, seul.

Une fois son souffle récupéré, une chose frappa l’esprit de Kendal comme l’éclair. Il faisait froid. Un froid bienfaisant qui le rafraîchissait. Le phénomène était donc limité à Haûluk. Quelque chose, ou quelqu’un leur en voulait. Et il fallait immédiatement le découvrir. Sinon quoi, leur splendide cité serait perdue.

[hrp]Je prend la liberté de rajouter d'autres textes, même si je n'ai pas eu de OK...
Et, si des gens le désirent, on pourrait peut-être étendre le phénomène à l'échelle de Profania?[/hrp]