Le Prince tournait en rond, se ronger les ongles. Affamé, angoissé par ce qu'il appelait le "petit espace", son esprit dérivé vers des tréfonds abyssiaux. Des élections, des nominations, le rationnement, la cohabitation, tout pour lui faire perdre son honneur, sa lucidité et sa rationnalité. Puis s'isolant graduellement, c'est lorsque que l'étoile percuta le sol, que son esprit céda à la folie. Un Noctarius si puissant, qui avait toujours tout eu, venait de tout perdre, en l'espace d'un instant. Désespéré, la ruine ambulante qu'il était devenu ne tarda pas à s'engager dans un avenue d'auto-destruction. Certains assistèrent à cette crise, qui bien que lufoque d'un point de vue extérieur, ou encore insensé, était tout à fait cohérente dans l'esprit de sa victime. La détresse, lorsqu'elle frappe pour la première fois, le doute, sensé être omniprésent, venait de frapper Vidarius Draculix. D'une façon fort pathétique, il brisa le mur et s'échappa, dans un dernier élan de folie.
Était-il mort? Qu'est-il advenu? Cela importait peu. Dans l'heure, le monde hostile n'était pas prêt à accueillir les réfugiés de Profania, et il restait encore fort à faire. Qu'importe le Prince, le monde se porterait mieux sans lui.