- [Pardon d'avoir supprimer! je me suis trompée.
Voila, je lance le sujet comme demandé, bien que je ne savais si quelqu'un devait le faire avant... J'ai mis ce que je me rappelais et qui a été contact avec mon personnage. ]
Les bras enlacé au cou de son amour, eux se livraient à un jeu sensuel de tentations, tous les plus attirant les uns que les autres. Agacé et à la fois amoureux, ils se dirigèrent avec lenteur dans une tente, sa tente. Le corps de la jeune femme vint se faire apposer tout en douceur sur les fourrures d’ours noir et, alors que Mélamor vint s’approcher pour être près d’elle, un rire éclata d’autre côté des barricades, puis quelques jacassements et, finalement, le feu. Celui-ci commença à prendre la tente ou les deux tourtereaux se redressèrent rapidement, courrant à toute hâte pour trouver eau, avec laquelle ils devraient éteindre les flammes. Mélamor le fit, quand à Milinia, elle voyait rouge. Le beau moment qu’elle passait… Le campement… D’une main hésitante, elle prit son arc, se dirigeant vers le devant de la muraille, là ou la porte barrer ne tarderait pas à céder. D’un pas rapide, la jeune femme alla jusqu’au feu du campement, allumant la pointe de deux flèches, flèches avec lesquelles elle tira en l’air, tentent de toucher le ou les ennemis derrière. Des cris de sursaut se firent entendre, signe qu’il ne devait pas y avoir un, mais peut être deux agresseurs. Le campement, eux? Que voulaient-ils? Tout en tirant flèches, la barricade céda, laissant entrer dans un vent de folie un Orchilion, un Spanius, puis un autre peau rouge. Les deux premiers semblaient fous à première vue, s’en prenant aux tentes, lesquelles ils découpaient de leurs lames. Effrayée, Mélamor tenta en vain de convaincre la jeune femme de venir au bateau, pour prendre le large. Lâcheté, Humiliation, comment pouvait-elle accepter cela, elle qui ne rêvait que de pouvoir, d’or et de renommée? D’un geste peut être fou, elle décocha sur la bête d’Andros, rendant celle-ci folle au point tel de galoper dans tous les sens, hennissant à en perdre la voix.
Un clik se fit entendre soudainement et les yeux de Milinia se relevèrent sur l’un de ses agresseurs, se figeant complètement, incapable, par la peur, de bouger. Un pistolet à la main, le Spanius semblait avoir une lueur de folie dans les yeux, quelque chose à donner froid dans le dos dirait-on. Une inspiration forte, puis une expiration lourde, les Landolors étaient pris au piège. D’autres balles surgirent, puis des flèches et, finalement, une étoile. Planté dans le ventre de Milinia, celle-ci s’effondra au sol, gémissant de douleur. Une balle vint accentuer la douleur, celle-ci se planta dans le bras de la pirate, n’oubliant pas de lui arracher un hurlement de la bouche. Le sang perlait, la douleur était vive, tellement vive… Au bout de quelques instants, elle perdit connaissance, le mal trop pesant sur son corps, beaucoup trop. Malmenée, échangée, la jeune femme c’était fait ligoté, apposée assise sur un cheval, l’excuse que prétexta le Spanius masqué qui se dirigeait vers le bateau de Celbes était simple : Ma femme est malade, je dois l’amener à un soigneur. Un regard inquiet, puis un hochement de tête, les gardes le laissèrent passer sans plus.
…
Attachée aux quatre coins du lit, simplement couverte de ses sous-vêtements, Andros, de son prénom, commença d’abord par lui lacérer la peau, lui gravant bien profondément un G dans la chair, ne manquant pas de faire hurler la belle. Une claque par si, une gifle par la suivirent. D’un geste brutal, il la déshabilla, coupant les morceaux de tissus en lui coupant la peau au même moment. Les larmes qui, plus tôt, n’osaient coulés s’en donnaient à cœur joies, tâchant sa peau d’une petite ligne d’eau sur ses joues. Ils s’en donnèrent même à un acte purement dégoûtant aux yeux de la Landolore, ce qui la fit pleurer des plus belles. Un crachat alla même gicler dans la figure du Spanius, qui lui rendit d’un coup de poing au visage.
Humiliée, Perdue, Torturée, Seule, où était l’or, la renommée, le pouvoir? Au plus bas de l’échelle, la Del’Mer se surprit à prier Arian de lui venir en aide, hurlant sous chaque coups pour qu’on daigne l’entendre, bien malgré l’emplacement de sa capture… Le Spanius, avant de quitter la chambre, vint tirer dans la cuisse de l’Organisatrice, lui faisant lâcher un hurlement épouvantable de douleur. Que la retenait-elle à sombrer dans l’inconscience? La peur de s’endormir, sans doute, la peur de se réveiller je-ne-sais-ou, ou de s’être fait faire je-ne-sais-quoi…
…
[Je n’ai pas suivit la discussion pour l’échange, étant dans la chambre. ( : ]
Dans les bras de son amour, Milinia pleurait silencieusement, le regard vidé de toute émotion apparente. D’abord triste, puis enragé, elle se laissait néanmoins portée, n’offrant aucune résistance à l’homme qu’elle aimait. Il la soigna, prit soins d’elle, le plus qu’il pouvait, puis, sous les ordres de la femme, l’amena chez la soigneuse. La rage reprenait petit à petit sa tête, tellement qu’elle ordonna à Mélamor de partir, elle ne pouvait le laisser la voir dans cet état. Si basse, si dégoûtante, affreuse si …sale…
Il était clair, maintenant, que tout était relié. La piraterie n’était nullement fait pour elle, sa place? Elle était en ville. Si elle n’avait pas été au campement, jamais tout cela ne serait arrivé, ses pirates… Tout doucement, un sentiment de colère se prit de son corps, de sa tête. C’était dangereux… Trop dangereux… Son fils, son nom, elle. Le tout lui déchirait le cœur, Mélamor, ou la vie normale… Il fallait lui en parler, il le fallait.
Cependant… Pour l’instant, la haine habitait son corps, dormait dans sa tête et se réveillerait au crépuscule.