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Un corbeau volait en cercle autour d’El Juerguista, cherchant désespérément l’homme que lui avait donné ordre de trouver. S’ils n’avaient pas tous la peau rouge, aussi. Après un bref moment, l’oiseau se percha sur une branche d’un arbre, tout juste en haut de la tête d’Aldario, lorsqu’il irait s’asseoir près de la marre. Il l’attendait, prêt à s’envoler si autres personnes arrivaient. Lorsqu’il se ferait voir, il s’approchera du Spanius, laissant tomber un petit morceau de papier qui aurait du être soigneusement plié, si ce n’était que des griffes de l’oiseaux qui l’avaient déchiré ici et la. Ensuite, la bête ailée se dirigera sur la branche ou il attendait le Spanius, attendant les nouveaux ordres, une nouvelle tâche. Bien sur, un oiseau sauvage reste un oiseau sauvage, il le picoserait de temps à autre, l’embêterait le temps qu’il faudra jusqu’à ce qu’il décide de renvoyer une missive.
- « Bonjour, Aldario…Je crois?
Je ne suis pas certaine que votre nom s’écrive comme ça, ou si c’est réellement votre nom. Et puis, je ne suis pas certaine que mon corbeau se soit rendu jusqu’à vous, il est si têtu parfois…Enfin, je sais bien que ma plume ne vous diras rien, c’est certain, je ne vous ai jamais écrit dans le passé, je ne vois pas l’utilité de l’avoir fait d’ailleurs… Mais, maintenant, c’est tout autre. Je préfère me taire sur mon identité pour le moment, il pourrait être dangereux que cette missive se retrouve entre des mains indiscrète, et même, si vous le pouvez, brulez la par la suite.
Nous nous sommes déjà rencontré, une fois, dans une harmonie toute coquette à la taverne d’El Juerguista. Gaie, joyeuse, animée…
J’aimerais vous rencontrer, car j’aurais, en plus, une demande toute particulière à vous demander. Hélas, mon bout de papier est un peu trop petit pour que je me prononce sur tout ça. Si ça vous va, j’ai déjà un endroit ou nous pourrions nous rencontrer, je vous assure, vous ne serez pas déçu.
Et puis, j’aur… »
Le morceau de papier semblait avoir été déchiré à cet endroit précis, ou tout simplement, la jeune Del’Mer n’avait pas calculé la longueur de son texte vis-à-vis la grosseur de son papier. Peu importe, le plus important était écrit, il ne restait plus qu’à attendre des nouvelles de ce Spanius. Tout doucement, Milinia retourna se blottir dans les bras de son amour, laissant un carreau ouvert, au cas ou.