Batek à vous, mes reines.
Je sais que cela fait bien longtemps que je n’ai donné nouvelles à votre majestés et veuillez excuser cette impolitesse si vous fûtes affecté par ce qui pourrait vous avoir sembler être un petit manque de respect. Sachez qu’en aucun cas je n’aurais osé manquer de respect envers mes reines. Il est à noté aussi que pour une fois, je ne refais pas surface au même moment que l’une de vos disparitions qui furent, jadis, trop commune. Tout de même, le pourquoi de ma lettre est en lien avec votre sécurité, ainsi qu’en lien avec celle de tout les Indarions.
J’ai rencontré le Prim’nor de la diplomatie, un Indarion très compétant, afin de me mettre à jour quant aux postes importants qui restaient à combler. Il m’a fait remarqué que le poste de Prim’nor du Tsa’Har était libre, ce qui me fît lever les sourcils car je trouvais cela plutôt étonnant. Pour avoir combattus maintes fois les nombreuses forces qui tentaient de nous réduire à néant, que ce sois l’Anthae Khelims ou bien la guerre que nous avons mené et gagner contre les Landolors, je connais l’importance et la nécessité d’un Tsa’Har bien organisé et efficace. Autre fois, si Sigurdistelemael n’avait pas été la pour le diriger si brillamment, vous seriez probablement morte. Moi aussi, je serais mort.
C’est pourquoi je vous propose, moi, Draom’Sah, dernier membre de la famille souche Aemish’res et fier aristocrate de la bourgeoisie royale, de combler le poste de Prim’nor avant qu’une nouvelle catastrophe n’éclate. Je crois, sans l’ombre d’un doute, être l’Indarion le plus qualifié pour occuper ce poste. J’ai combattus aux côtés des meilleurs, notamment de Sigurdistelemael et de Fiel Vestrit, dont j’ai appris beaucoup tout en leur apprenant autant. Car yash, je sais aussi me battre. Avant tout, je suis un stratège et priorise les échanges verbales plutôt que la violence, car il me semble plus logique d’agir ainsi. Cela ne m’empêche pas, par contre, d’être un adversaire redoutable au combat singulier qui peut se vanter de n’avoir jamais subit de défaite face à un être mortelle. Je fus aussi reconnu, du temps où le clergé n’existait pas vraiment, comme étant le champion de Mana, représentant son pouvoir à l’état brut au sein de la race.
Je possède aussi une très grande culture provenant de mon passé d’érudit philosophe, ce qui m’a appris à ne jamais négliger les petits détails. De plus, étant plutôt polyvalent au niveau de mes méthodes de combat, je serais en mesure d’apprendre la base aux guerriers, aux mages ainsi qu’aux religieux, juste assez pour qu’il puisse avoir le bagage nécessaire pour apprendre le reste d’eux même, ce qui, selon moi, reste la meilleure méthode. Bien sure, j’ai aussi l’atout majeur d’avoir une forte expérience en la matière, tant au niveau de la stratégie de guerre que de la diplomatie. Je sais me faire craindre tout comme je sais mettre en confiance.
J’attends donc de vos nouvelles mes reines, en espérant que vous ne prendrez pas à la légère le risque d’avoir un Tsa’har mal organisé et sans Prim’nor.
Que Mana vous protèges mes reines, et qu’elle vous bénisse.
Draom’sah Aemish’res,
Aristocrate de la bourgeoisie royale.