Histoire
L'histoire des Spanius commença durant le règne du puissant Mariott 1er. Ce Roi Landolor, qui voulait unifier les contrées de Terre d'Exil pour le bien, disait-il, mais certaines personnes s'opposaient à cette suprématie de leur race. Durant ce temps, les gens des bas quartiers, ne pouvaient que se faire utiliser et arnaquer par les plus "Grands", les plus nobles des Landolors. C’est en secret qu’ils créèrent une faction Landolor, prônant leur propre indépendance et un avenir meilleur pour les gens venant de leur milieu. Des hommes, des femmes et même des enfants se réunissaient régulièrement, , pour discuter de leurs plans, leurs avenirs, leurs évasions. Une utopie pour ces gens qui étaient voués à la servitude des nobles, souvent cruels et irrespectueux
Mais le Roi eu vent de ce complot contre le bien-être de sa ville et envoya sur-le-champ des gardes armés au repère de ces "traîtres". Mais lorsque les militaires arrivèrent, tous étaient partis, ils avaient quitté Tradenia en douce quelques heures plus tôt. Un groupe de quelques 50 Landolors fugitifs prirent la route vers le désert. Ils fêtèrent ensemble durant des jours et des nuits. Ils avaient maintenant un bien précieux à leurs yeux : leur liberté. Le Roi Landolor présent à ce moment décida alors de les bannir à jamais de la cité de Tradenia pour leur traîtrise.
Durant les années qui suivirent, ils s'efforcèrent de se construire une ville, pour leur propre bien-être. Tous mirent la main à la pâte, ils purent construire une grande cité désertique où tous pourraient vivre comme bon leur semblerait. Sans oublier, la nuit venue, de fêter, de boire et de chanter pour remercier les Dieux mais aussi, pour leur propre plaisir !
Cela faisait déjà un bon moment que Arian, le dieu protecteur les observait. Il les aimait bien, ils étaient simples, polyvalents, courageux et, bien sur, ils venaient tous d'un milieu défavorisé, mais malgré cela, ils mordaient dans la vie à pleines dents. Il les prit donc sous son aile, ces hommes et ces femmes qui vivaient un bonheur sans fin. Ces gens qui, au cours du temps, avaient changé, ils n'étaient plus des Landolors. Arian les nomma donc Spanius.
Afin d'approvisionner leur peuple en vrai vin, les tous premiers Spanius prirent l'initiative de planter des dizaines et des dizaines de vignes. Les chérissant et s'en occupant tout le temps pour créer du vin de qualité supérieure. Ces vignobles devinrent, pour les Spanius, un objet de fierté par rapport aux autres races. Elles devinrent également leur premier produit commercial. En effet, les peuples de partout échangeaient de leur alcool contre toutes sortes d'autres marchandises.
Les Spanius sont ce que l'ont appelle couramment de bons vivants. Ils aiment le bon vin, les fêtes de toutes sortes et la bonne chaire. Les hommes Spanius aiment faire la cour au jolies et jeunes femmes tandis que celles-ci aiment se faire courtiser de la sorte.
Coutume et Culture
<<La liberté de balancer mon poing s'arrête là où commence le nez de mon voisin>>, une phrase dont plusieurs Spanius ignorent le sens. Ces hommes et femmes à la teinte de homard constituent un des peuples les plus fêtards des landes.
Les Spanius sont un peuple adorant la liberté. Une liberté dont ils abusent peut-être lors des nombreuses fêtes qui se auxquelles ils participent, ce qui fait qu'on voit beaucoup plus d'action dans les villes habitées par des Spanius la nuit que le jour, où les Spanius travaillent simplement ou s'adonnent à d'autres activités un peu plus douteuses. Ce peuple à la peau rouge place une énorme fierté dans leurs vignobles. Ces vignobles sont réputés à travers les landes pour un vin de qualité supérieure, adoré même chez les Landolors.
Il y a un groupe au coeur de la race Spanius qui est reconnu comme abritant certains des plus grands criminels de la race, les Guerilleros. La "milice" des Spanius, ils agissent plus en mercenaires qu'autre chose. Mais les Guerilleros ne sont pas là pour faire respecter l'ordre. Ils font le sale boulot, du simple règlement de compte à escorter un marchand d'une ville à l'autre, ils remplissent des contrats soit pour le parrain ou pour des gens prêts à payer la somme nécessaire en or.
Les Spanius sont bien au courant que la Guerillera n'abrite pas que de grands guerriers, mais un bon nombre d'assassins, de brigands, de voleurs et d'espions qui travaillent pour le parrain et pour le peuple Spanius. Cette Guerillera est dirigée par El Jefe, qui se doit d'accepter ou de refuser les contrats qui lui sont proposés et d'y assigner des Guerilleros. Les Guerilleros offrent leur protection à ces criminels en échange d'une petite partie de leurs profits. Une sorte de mafia, les gens d'autres races sont bien au courant que la Guerillera n'est pas seulement une milice, et savent fort bien quel genre de Spanius elle peut abriter, même s'ils ne connaissent pas les noms de ceux-ci. Un Spanius par contre n'ira jamais se vanter de ses crimes en plein milieu d'une ville, il restera discret et s'assurera de ne jamais donner son nom lors de ses "expéditions" hors de la ville, car cela pourrait mettre en danger la mafia, le parrain et lui-même. La seule raison pour laquelle un de ces hommes agirait contre un autre Spanius serait sous ordre d'un de ses supérieurs... Ou un contrat qui pourrait lui rapporter beaucoup.
Même si beaucoup de Spanius sont des illégaux, des criminels endurcis, une bonne partie d'entre eux sont également des gens simples s'occupant de leurs familles et sortant de temps à autre avec des amigos. Les Spanius sont solidaires entre eux, et peuvent paraître bien amicaux envers les gens d'autres peuples, mais qui sait quelles pensées se cachent derrière ce traître sourire? Ils adorent donner la vie dure aux peuples ennemis aux leurs, qui se voient victimes de multiples brigandages, vols et kidnappings. Et pourquoi ne pas se faire un peu d'or en même temps? Histoire de faire d'une pierre deux coups!
L'or est également quelque chose d'important pour les Spanius, plus il est riche, plus il se verra respecté. Certains d'entre eux seraient prêts à tout pour s'enrichir, et ne se gêneraient pas pour trahir un de leurs amis si cela pourrait lui rapporter. Les amis ça peut se remplacer, mais une occasion de faire de l'or, jamais!
Même si cette race en est une qui nage dans l'illégalité, il n'empêche qu'ils ont toujours un certain sens de l'honneur, et la plupart des lois pour eux en sont des non écrites. Mais il sera à voir lequel sera plus lourd dans la balance du Spanius, l'or ou l'honneur?
Même si la soif de liberté pousse une grande partie de Spanius à s'orienter vers la mafia ou vers la piraterie, il n'empêche pas que beaucoup de Spanius préfèrent vivre une vie calme dans le confort de leur ville à travailler pour élever une famille. Ainsi il n'est pas rare de voir des commerçants ou artisans Spanius se promener dans les grandes villes à la recherche de clients pour vendre leur marchandise qu'ils traînent dans de gros sacs sur leurs épaules ou à l'aide de charrettes tirées par des chevaux ou par eux-mêmes.
Ces Spanius peuvent, s'ils le veulent, joindre les Mercantilès. Une association d'artisans, de commerçants, de pêcheurs et de fermiers de toutes sortes. Le but de cette association étant principalement d'écraser toute compétition, elle regroupe principalement des Spanius mais aussi quelques membres d'autres races. Un artisan se joignant aux Mercantilès se verra fourni en grande partie les matériaux et outils servant à son métier. Ceux faisant partie des Mercantilès bénéficient de la protection des Guerrilleros. Les Guerrilleros travaillent avec les Mercantilès, donc un marchand qui se voit faire du trouble par quelqu'un peut porter plainte aux Guerrilleros, alors là gare à celui qui est pointé par le marchand.
Ces marchands et artisans s'efforcent à offrir des produits de qualité supérieure tout en offrant les prix les plus bas possibles pour éliminer la compétition. Le nom des Mercantilès est donc devenu synonyme de qualité, et un bon client pour eux en est un qui repart le sourire aux lèvres, car ce sourire signifie sans doute qu'il viendra les voir eux et non un autre pour ses achats futurs...
Fêtes et Célébrations
Fiesta de la Libertad:
La plus grande fête des Spanius, elle célèbre la séparation entre les Landolors et Spanius ainsi que la liberté du peuple Spanius. Lors de cette fête, il est interdit pour un Spanius de travailler et il est obligatoire pour lui de fêter. Alors les tavernes se remplissent, les musiciens sortent leurs instruments et les enfants courent les rues. Le vin coule à flots, de la musique peut être entendue partout dans les villes Spanius. Mais les célébrations ne se font pas uniquement dans les tavernes, ici et là on peut voir de petites tentes érigées avec des Spanius assis autour de petits feux de camp, se racontant des histoires en buvant une bonne grosse bouteille de vin Spanius. Des enfants peuvent être vus à frapper à l'aide de bâtons de bois sur des pinatas accrochées à des arbres un peu partout dans la ville, se régalant des gâteries à l'intérieur.
Mais comme dans la plupart des fêtes Spanius, il est bien difficile de tout ramasser la ville la journée d'après...
La Tomatina:
Certaines fêtes n'ont aucune explications, et elles ne célèbrent rien de spécial. La Tomatina est l'une de ces fêtes, qui existe simplement car elle existe. Lors des dernières semaines d'été, les Spanius se réveillent avec d'énormes bacs remplis de tomates éparpillés un peu partout dans les grandes rues de leurs villes. Vêtus de blanc, ils se mettent donc à se lancer des tomates pour le simple plaisir. Ceci peut durer presque une journée entière et n'arrête que lorsque les bacs à tomates sont vides. Quelques concours sont organisés dans la ville pour voir celui qui réussira à se faire toucher par le moins de tomates possibles, car il est pratiquement impossible de ne pas se faire toucher du tout.
Quand finalement il ne reste plus une seule tomate à lancer, ceux ayant participés vont se baigner dans un petit lac non loin, histoire de se nettoyer un peu...
El Celebrationna del Gladiator:
À chaque année, les deux organisations Spanius, les Mercantilès et les Guerrilleros, organisent un grand tournoi dans un énorme Colisée où des combattants peuvent s’affronter de féroces bêtes et créatures capturées un peu partout sur les landes. Cet événement attire grand nombre de gens de partout. Les organisateurs disent que ceci a pour but "de favoriser l'entente interraciale", mais le prix d'entrée et le prix des consommations sur le site peut faire croire autrement aux gens présents... Cet événement est également un bon endroit où des commerçants peuvent s'installer avec leur marchandise, même s'il faut, bien entendu payer un permit pour pouvoir le faire.
Certains se plaignent des petits larcins qui sont commis ici et là, mais les Guerrilleros présents sur les lieux s'en chargent et les ramènent en ville où ils sont "punis" pour leurs crimes.
Mage et Religieux
Autrefois, les mages Spanius étaient très mal vus dans leurs villes, au point où plusieurs abandonnaient l'étude de la magie ou ne pratiquait tout simplement pas celle-ci. Mais depuis nombre d'années, les Spanius côtoient des magiciens de toutes sortes, alliés ou ennemis, et ceci a peu à peu réduit leur crainte de la magie, au point où les mages Spanius sont beaucoup mieux vus au sein de leur société et n’ont plus à s’exiler pour pouvoir pratiquer celle-ci comme ils le veulent. Même que plusieurs mages Spanius qui habitaient autrefois dans les villes Histrionnes où ils pouvaient étudier et pratiquer leur magie à leur guise, ont décidé de revenir habiter les villes Spanius où ils sont beaucoup mieux vus qu’auparavant. Quoique les mages chez les Spanius sont beaucoup mieux vus qu'autrefois, le petit snobisme souvent associé aux mages, robes, grimoires, petits chapeaux à la mode, n'est pas bien apprécié chez les Spanius, ce qui fait que les mages Spanius préfèreront s'habiller plus modestement que les mages d'autres races. Ils sont des Spanius avant tout!
La pratique de la religion chez les Spanius est quelque chose d'assez récent également. Dans le refuge, les Spanius en ont apprit beaucoup au sujet de la religion et des divers dieux, donc la place pratiquement inexistante que la religion prenait auparavant chez eux est devenue un tout petit peu plus grande. La plupart des Spanius préfèrent prier Henro ou Citifla, mais cela n'empêche pas leur liberté théologique. Les Spanius peuvent prier le dieu qu'il leur convient. La religion ne prend cependant pas une grande place chez les Spanius et va rarement plus loin qu'une petite prière avant le souper en famille. Cependant, lors de moments importants de leur vie, certains se rapprocheront un peu plus de leur divinité, si ce n'est que de faire une petite prière de plus dans la journée. Les prêtres Spanius n'en sont pas un lot qui ira prêcher leur divinité à chaque coin de rue de leur ville, et ils adorent tous la fête, le vin et la danse autant que le prochain. Ce sont des prêtres très près du peuple, et comme les mages Spanius, ils s'habillent très modestement en public et ne traîneront rarement plus qu'un petit symbole du dieu auquel ils croient.
Langage
Ce peuple possède un fort accent à consonance espagnole. Les "U" sont prononcés en "ou", les "J" en "Y" et certains "E" en "É". Mais il faut bien sûr faire attention à ne pas rendre ce que vous dites illisible!
Exemple: Y'ai manyé dou pain, et té, t'as manyé quoi?
De plus amples détails sur le langage Spanius est donné sur le forum.
Bonjour = Hola
Aurevoir = Hasta Luego, Adios
Bonne nuit = Buenos Notches
Oui=Si
Non=No
Ami = Amigos
Homme = Senior
Femme = Seniorita
Remerciements à Aldario pour l'écriture.
